By RADIO OKAPI
Revue de presse de ce jeudi 11 janvier 2024
L’Avenir fait savoir que des rumeurs sans fondement et des files de véhicules ont été observés en certains coins de la capitale, signe de rareté des produits pétroliers constatés à Kinshasa.
Cette situation, ajoute ce quotidien, a obligé le Premier ministre Sama Lukonde à convoquer la 6ème réunion restreinte du Gouvernement, au cours de laquelle il a rassuré que les dispositions ont été prises pour s’assurer qu’il n’y ait pas manque de stocks. Et la surchauffe ou les lignes observées ce matin dans les différentes stations étaient plutôt dues à un déficit d’information qui sera vite résorbé parce que les stocks ont été vite pris en charge pour éviter la pénurie de carburant dans la ville province de Kinshasa.
« Les longues files observées mercredi matin dans différentes stations-services étaient plutôt dues à un communiqué abusivement attribué à SEP Congo dans les réseaux sociaux », a dit le ministre de la Communication et médias, porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya, à l’issue de ce Conseil restreint, rapporte pour sa part l’Agence congolaise de presse (ACP).
Dossier candidats invalidés par la CENI
Dans un autre registre, La Prospérité annonce que les avocats de 82 candidats députés nationaux, provinciaux et conseillers communaux invalidés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont été mercredi 10 janvier devant le Conseil d’Etat. Ils accusent la Centrale électorale de n’avoir pas accordé une audience contradictoire aux présumés fraudeurs avant de prendre sa décision. Ces derniers disent attendre des preuves de cette institution d’appui à la démocratie.
Par ailleurs, tous ces candidats récemment invalidés par la CENI ont été interdits de quitter le territoire de la République démocratique du Congo, a-t-on appris mardi de source sécuritaire, rapporte La Tempête des tropiques.
« Les personnes dont les noms et coordonnées sont repris sur les copies en annexe, (…) sont interdites de sortie du territoire national jusqu’à nouvel ordre », a-t-on lu dans un câble de la Direction générale de migration (DGM), écrit ce journal.
Ces personnes, a indiqué la source, sont « présumées auteurs d’actes de sabotage, de violence, de vandalisme, de bourrage des urnes, de détention illégale des dispositifs électroniques de vote (DEV), d’incitation à la violence, de corruption, d’intimidation des électeurs et autres, pour les scrutins législatifs, provinciaux et communaux de certaines circonscriptions électorales ».
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