By RADIO OKAPI
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a suspendu, depuis quelques jours, son chef d’antenne à Kikwit (Kwilu), Kifulu Tamukombo.
Elle l’accuse de comportement hautement subversif lors des opérations de vote du 20 décembre dernier.
La CENI dit statuer bientôt sur le cas pour une décision définitive.
Pour sa part, le mouvement citoyen Groupe d’éveil pour la défense des intérêts de la population (GEDIP) s’étonne de la proclamation de la candidate concernée par cette fraude comme élue.
Le coordonnateur de cette organisation, Tipo Musiketi Nanga, pense qu’il est inacceptable que l’agent de la CENI soit suspendu et que l’auteur de la corruption soit déclaré provisoirement élu.
Tout en doutant des résultats provisoires publiés par la CENI, il demande à la Cour constitutionnelle de revoir le dossier en proclamant définitivement ceux qui ont réellement été élus.
Dans cette lettre de suspension, la CENI évoque des audios diffusés sur les réseaux sociaux d’une candidate de Kikwit, proférant des menaces à l’encontre du chef d’antenne de la CENI.
Ladite candidate lui réclamerait de restituer la somme d’argent qu’elle lui a remise en échange de son élection.
Pour la CENI, ces faits constituent un comportement hautement subversif et donc, une faute lourde.
Aussi vu leur gravité ainsi que le préjudice qu’ils ont porté sur le déroulement du vote à Kikwit et sur l’image de la CENI, Kifulu Tamukombo est suspendu à titre préventif de ses fonctions pour une durée de 15 jours, peut-on lire dans ce document.
Tipo Musiketi encourage ainsi les autres candidats députés non proclames à introduire leurs recours avant la publication définitive des résultats par la Cour constitutionnelle.
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