RDC : les scrutins se sont déroulés dans le calme avec des défis logistiques majeurs, selon les observateurs de l’UA

Dans une déclaration rendue publique vendredi 22 décembre à Kinshasa, la Mission d’observation électorale de l’Union africaine (MOEUA) dit prendre acte de la tenue des élections en République démocratique du Congo le mercredi 20 décembre, soulignant que ces scrutins se sont déroulés dans une atmosphère relativement calme avec des défis logistiques majeurs. 

Cette mission électorale dit noter la décision de la CENI de rallonger les délais de vote au 21 décembre 2023 pour les bureaux qui n’ont pas pu ouvrir le mercredi, pour permettre aux citoyens qui n’ont pas pu le faire la vielle de jouir de leur droit de vote. L’Union africaine félicite également le peuple congolais pour son engagement et sa détermination à exprimer son devoir civique. 

Dans cette déclaration préliminaire, la Mission d’observation électorale de l’Union africaine indique que le processus électoral se déroule dans un contexte de manque de confiance entre les parties prenantes et de défis sécuritaires et opérationnels de l’organe en charge des élections. 

Au regard des retards de démarrage des opérations électorales constatés dans quasiment tous les bureaux de vote visités, ces derniers ont fermé au-delà de l’heure règlementaire dans 85% des cas, précise cette structure.  

La clôture du vote et le dépouillement observés par la MOEUA se sont déroulés dans le calme et sans incident majeur. 

Le dépouillement s’est déroulé dans les bureaux de vote en présence du personnel électoral, des témoins des candidats et des observateurs, ajoute-t-elle.

Préserver la cohésion nationale et la stabilité politique 

Les résultats ont été affichés publiquement à l’entrée des bureaux de vote dans 62% des bureaux témoins. 

Toutefois, selon le document, ces constats sont partiels, car la totalité de ces opérations ne sont terminées. 

Enfin, la Mission exhorte les autorités, les acteurs politiques et toutes les parties prenantes à faire preuve de retenue, et à créer un cadre de dialogue politique ouvert et inclusif aux fins de préserver la cohésion nationale et la stabilité politique, nécessaires au renforcement de la paix et du développement de la République démocratique du Congo.